le gouvernement japonais avec le debut de la repartition des terres et les batailles pour la domination du pouvoir

Le debut du gouvernement japonais

Le debut du gouvernement japonais

Les Fujiwara


Cette époque eut comme conséquence de faire évoluer le japon vers un morcellement du pouvoir politique intérieur. Les princes ont eu le droit de se tailler des fiefs et d'être charger de provinces leur permettant ainsi de revenir au pouvoir. Ceci engendra que l'empereur ne servait plus à grand chose, les Fujiwara ayant acquis le pouvoir quasi suprême depuis 858-859 se maintenue jusqu'au milieu du XIIe siècle.

En province les magnats régionaux se cherchaient des querelles qui ne pouvaient être réglé par le gouvernement central. Ils étaient maître de territoires autonomes, liés à la cour par l'intermédiaire de haut fonctionnaire. Ils disposaient de la masse des paysans et d'une armée ainsi cela permit de créer des rivalités privés et des groupes militaires liée à une province. A cette période les clans des Minamoto et des Taira devinrent bientôt les rivaux des régents, les Fujiwara et les milices provinciale servaient leur intérêts.

L'empereur Shirawa (1072-1086) inaugura ainsi le système d’un gouvernement de cloître (insei) qui, à partir de 1086, lui donna la possibilité après son abdication officielle d’exercer la réalité du pouvoir en tant qu’empereur retiré (joko). Pendant 120 ans, trois empereurs retirés gouvernèrent le japon tandis qu'une dizaine d'empereur en titre se succéda au trône. Et ce qui permit surtout au japon d'avoir une stabilité gouvernementale pendant plus d'un siècle.

Les grands clans une fois installés au gouvernement furent tentés par le prestige du pouvoir. Ce qui engendra qu'un groupe les Taira (à partir de 1160) se retrouva en avant avec Taira no Kiyomori, Il fut premier ministre et président du conseil suprême de 1167 à 1181. Les Taira furent éliminés par les Minamoto lors de la célèbre bataille navale de Dan-no-ura près de Shimonoseki (1185). Le petit fils de Kiyomori ex-empereur Antoku (1180-1183) périt dans les flots avec un grand nombre de ses partisans. En plus de cela, il faut noté les problèmes d'insurrections dans les provinces du Nord de Honshu qui obligea de nombreuse campagne pour mater les rebelles (Ebisu).

La civilisation japonaise sous l'epoque des Fujiwara.


Le bilan de cette époque est donné par le moine Genshin (942-1017) qui annonça cette période comme celle des "temps dégénérés" (mappo). En effet, les Fujiwara laissèrent des oeuvres raffinées d'aristocrates essentiellement.

Sur le point politique et économique de nombreux échecs et un délabrement morale de la population. Les provinces restait dans un état semi développé, les religieux se modelaient sur l'humeur des seigneurs  qui pensaient plus à régler leur querelles à coup de sabre que de plumes. Les oeuvres des aristocrates étaient du au fait qu'à la cour la vie était prévu pour le luxe et le plaisir. Quelques aristocrates détenait le pouvoir et beaucoup de courtisans essayaient de leur plaire c'est ainsi que les arts florissaient.

Dans ses premières décennies, la civilisation de Heian fut certes plus que jamais nourrie aux sources chinoises. Au premier recueil de poèmes paru au milieu du VIIIe siècle, l’Anthologie des myriades d’années (Man yo shu), succéda ainsi durant tout le premier tiers du IXe siècle une série de compilations qui, pour être les premiers véhicules d’une vision japonaise du monde, n’en étaient pas moins chinoises dans leur conception et leur forme.

Ensuite se fut les femmes qui diffusèrent et transformèrent en outil littéraires le syllabaire japonais (kana), autrefois inventé par kibi Makibi (693-775). De retour de Chine, celui-ci avait constitué à partir de la déformation graphique cursive de certains caractères chinois un ensemble alphabétique de signes permettant de noter la langue parlée. Pendant que les hommes s’essayaient, avec plus ou moins de succès, à rédiger rapports et mémoires en usant des caractères chinois, les dames de la cour se mirent peu à peu à noter leurs impressions en pur japonais. C’est ainsi que naquirent, au début du XIe siècle, les chefs-d’œuvre de Murasaki Shikibu, dont le Roman du prince Genji (Genji monogatari) décrit avec finesse la vie des courtisanes et des dames d’honneur, et de Sei Shonagon, dont les Notes de chevet (Makura no soshi) inaugurent de façon magistrale le nouveau genre littéraire des recueils au fil de la plume où toute latitude est laissée à la spontanéité.

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